L’implantation de l’Usine de production de l’huile d’arachide à
Dabola, République de Guinée, aura été un ouf de soulagement pour
toutes les couches socioprofessionnelles du pays. Hélas ! Aujourd’hui,
cette institution, à cause de certains problèmes, entend retirer,
selon nos informations, un de ses groupes électrogènes en chômage
pour la République sœur du Sénégal.
Pourtant, dans le cadre de la lutte contre le chômage chronique des
jeunes, l’huilerie dont il est question, a embauché pour un premier
temps, 24 ouvriers locaux dont 2 autres expatriés, sans compter les
18 sous-traitants agents de sécurité et 5 contractuels.
Selon toujours de sources d’informations, la Direction Générale de
l’Huilerie a adressé à l’Administration publique plusieurs requêtes
relatives au soutien de l’Usine qui semble découragée par l’attitude
des autorités compétentes qui tardent à réglementer la
commercialisation de l’arachide dans le pays. Ce qui veut dire qu’en
Guinée, le prix des produits se fixe en fonction des marchés.
Faut-il reconnaître que la Direction Générale de l’Usine, depuis son
installation, fournit assez d’efforts dans l’assistance des paysans
qui ont été dotés d’intrants agricoles, de semences, de capacités en
techniques culturales.
Mais en période de récoltes, ce sont les spéculateurs qui dit-on,
viennent bouiller la piste à l’usine, principal bailleur de fonds des
producteurs d’arachide.
Pour que l’huilerie de Dabola réponde aux attentes des populations
guinéennes, il revient donc, à l’Etat de soutenir la Fédération des
Producteurs d’Arachide de la Haute Guinée (FPAHG) qui tente de l’autre
côté, à honorer ses engagements pris lors du passage de la ministre de
l’Agriculture, madame Jacqueline Sultan dans la localité.
A ce jour, l’Usine qui devrait produire 10.000 tonnes pour cette année
seulement par rapport à 50 mille tonnes, capacité de productions
annuelles, ne dispose que 900 tonnes d’arachide en stock. Le manque à
gagner semble être énorme.
La question que se posent certains observateurs est celle-ci : « Mais
que signifie réellement le retrait de ce groupe électrogène ? Est-ce
un découragement de la par la Direction Générale de l’Usine ? »
On n’en sait pas assez. Mais l’histoire nous en édifiera.
Mamadouba Camara correspondant www.kababachir.com à Dabola
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