En janvier prochain, la Guinée a rendez-vous au Conseil des droits de l’homme pour l’Examen Périodique Universel (EPU). Rendez-vous en prélude duquel, les autorités guinéennes viennent de produire un document que le ministre guinéen des droits de l’homme et des libertés publiques, Kalifa Gassama Diaby, a présenté au conseil des ministres du 23 octobre. Après son premier passage devant ce Conseil en mai 2010, la Guinée revient à Genève pour se soumettre à une évaluation relative au respect de ses obligations et engagements dans le domaine du respect, de la promotion et de la réalisation effective de tous les droits de l’Homme sur le terrain.
Mécanisme d’évaluation par les pairs, l’Examen Périodique Universel (EPU) a été créé en mars 2006 et s’applique à l’ensemble des pays membres de l’Organisation des Nations unies. Bien qu’impliquant en premier lieu les Etats eux-mêmes, sa mise en œuvre implique tout de même une participation active des Organisations de la société civile.
Dans le rapport présenté au gouvernement guinée par le ministre Kalifa Gassama Diaby, il est question de la mise en œuvre des 105 recommandations qui avaient été formulées à l’endroit de la Guinée, il y a de cela quatre ans. Fruit d’un travail d’une commission ministérielle mise en place à cet effet, le document a été approuvé par le Conseil des ministres.
Anna Diakité, www.kababachir.com