Invité chez nos confrères de TV5, le leader de l’opposition guinéenne se désolidarise de son chargé de communication à propos d’un éventuel « coup de force » en 2020, si jamais il n’y a pas élection en Guinée.
Pour rappel, le député uninominal de Gaoual avait lancé un avertissement aux autorités en place : « s’il n’y avait pas d’élection (en 2020), Cellou Dalein sera quand même installé par un coup de force, quel que soit le prix à payer», a laissé entendre la semaine dernière Ousmane Gaoaul Diallo.
Interrogé par nos confrères sur les propos de son chargé de communication, Cellou Dalein Diallo se désolidarise et répond tout simplement : « Je ne valide pas ! »
Toutefois, précise le Président de l’UFDG qui se dit attaché aux principes démocratiques, « Aujourd’hui, je sais que nous avons toutes les chances d’être élu. Nous sommes des démocrates, nous sommes des républicains, nous sommes attachés à l’organisation des élections équitables pour qu’on donne la possibilité au peuple de Guinée de choisir son dirigeant. Et dans ce cas, nous sommes convaincus que nous serons choisis parce que nous bénéficions d’une confiance très large de la part de la population guinéenne. Mais on ne va pas s’installer par la force, en espérant bien sûr, que les élections présidentielles auront lieu à bonne date et qu’elles seront transparentes et équitables. », a prévenu le leader de l’opposition guinéenne.
Cellou Dalein rappelle par la même occasion, qu’aujourd’hui, tout le monde est mobilisé pour dire non au tripatouillage de la Constitution, au moment où les velléités de 3ème mandat pour Alpha Condé deviennent de plus en plus persistantes.
« Je tenons à ce que les dispositions de cette constitution soient respectées. C’est sur la base de cette constitution qu’il a été élu, qu’il a juré de la respecter et de la faire respecter. Or dans cette constitution, il y a des dispositions qui verrouillent complètement les mandats présidentiels. Il est dit que nul ne peut exercer plus des deux mandats consécutifs ou non. », a insisté l’ancien Premier ministre.
Alfred Bangoura, www.kababachir.com