On évoque un additif qui accompagne les accords du 3 juillet. Il est objet à toutes les controverses. Les opposants estiment être floués par le gouvernement. A cause notamment de la non-signature du fameux additif.
De l’avis de Jean-Marie Doré, « On s’est aperçu à la fin des travaux qu’on n’avait pas tranché les problèmes d’organisation des élections et dans quel ordre. Donc, M. Saïd Djinnit plus les deux autres facilitateurs qui étaient MM. Aboubacar Somparé et Salifou Sylla ont décidé de faire un additif. Cette proposition a été agréée par toute la salle. » Pour cet opposant, « Je crois qu’il y a une erreur, une précipitation inutile, c’est que les gens n’ont pas signé et n’ont pas paraphé ce document additif. Mais si on est de bonne foi, l’additif a été le fruit d’un consensus. Il était d’ailleurs dans le même volet comme l’accord global. Donc, aujourd’hui, à mon avis, cela ne devrait pas tergiverser là-dessus. Mais le gouvernement insiste pour tenir compte de la forme de l’additif qui n’apporte aucune signature et à partir de là, il nie son engagement antérieur. » C’est quoi donc cet additif qui fait tant de vagues ? Jean-Marie Doré en donne des explications.
C’est dans une interview accordée à un périodique guinéen – Le Populaire – le président de l’UPG explique : « Le document était en cours de rédaction et dès qu’on a annoncé la signature de l’accord global, les gens sont partis. Sur instruction donnée par M. Djinnit sur consultation des différentes composantes de cette assemblée, de rédiger cet additif pour compléter l’armature juridique représentée par l’accord général qui précisait soit les points de droit, soit les points de la volonté exprimée par les deux tendances de la salle, à faire de telle manière pour que les élections aient lieu dans le calme et la sérénité pour en garantir la transparence. »
Jeanne Fofana, www.kababachir.com