AEROPORT DE PARIS : Un premier cas suspect en provenance de Conakry

Au premier jour des nouvelles mesures de contrôle des passagers en provenance de la Guinée, les autorités sanitaires ont détecté un premier cas possible d’Ebola. Procédant avec le thermo-flash, les médecins français affectés à cette tâche ont répertorié une femme belge âgée d’une quarantaine d’années dont la température se situerait aux alentours de 38.5°C. Elle a tout de suite été prise en charge par les services de l’hôpital Bichat.

Car, même s’il est vrai qu’avec une telle température, un des premiers indices relatifs à l’épidémie à virus Ebola est mis en évidence, il faudra des examens plus approfondis pour en avoir le cœur net. Parce qu’il est possible que cette forte fièvre soit liée à autre chose. Mais par ces temps d’Ebola, il vaut mieux ne prendre aucun risque.

En attendant cependant, ce sont les services de contrôles basés à l’aéroport de Conakry qui doivent être gênés par cette découverte. En effet, la centaine de passagers du vol 755 d’Air France avaient tous été contrôlés avant d’embarquer. Et de toute évidence, cette température anormalement élevée n’avait pas été détectée. Du coup, il n’y a que deux explications. Soit le contrôle effectué à Conakry est défaillant. Soit la femme a développé sa fièvre pendant les six heures de vol qui sépare Conakry de Roissy Charles De Gaulle. Selon les spécialistes, si la probabilité en faveur de cette éventualité n’est pas tout à fait nulle, par contre elle est très faible.

Au cas où c’est la fiabilité des contrôles à l’aéroport international Conakry-Gbessia qui serait en cause, ce sont les arguments en faveur de la vérification de ces contrôles préconisée par l’Union européenne qui s’en trouveraient renforcés.

Anna Diakité, Kabanews

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