L’affaire Ousmane Gaoual Diallo continue de défrayer la chronique. Certains hommes politiques dénoncent l’indifférence coupable ou du moins, la dérobade du président de l’Assemblée nationale, Claude Kondiano.
Pour Bah Oury, « Ravalée à une caisse d’enregistrement par la non-participation des députés de l’opposition aux débats parlementaires depuis le mois de mars 2015, l’Assemblée nationale est dévaluée par le silence du bureau de cette institution devant la violation du droit des parlementaires. » Et le vice-président de l’UFDG d’accuser : « Kory Koundiano en abdiquant devant ses responsabilités a scié la branche sur laquelle ses députés sont perchés. Cette couardise a permis au procureur Sidiki Keita d’empiéter sur l’indispensable séparation des pouvoirs et a créé aussi une jurisprudence qui pourrait être utilisée contre n’importe lequel des députés, y compris ceux de la mouvance présidentielle. »
Partant estime Bah Oury, Alpha CONDE a réussi à travers cet acte à dompter encore davantage son parlement et à y imposer son ordre. Et Bah Oury de penser déjà à la prochaine cible d’Alpha Condé : « Après Ousmane Gaoual, ce sera au tour de quel autre député récalcitrant aux yeux du pouvoir d’être jeté en prison. » Il est allé jusqu’à indexer Saikou Yaya Barry de l’UFR ? Jean Marc Telliano du RDIG ? Ou pourquoi pas Ousmane KABA ? Ou Kory Koundiano ? Tous les deux du RPG-Arc-en-ciel ?
Autant dire que nul n’est épargné.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com