Alpha Condé et ses ministres: la prime à la délinquance économique !

Les délinquants économiques supposés ou réels sont loin d’être inquiétés sous le magistère d’Alpha Condé. Des proches du pouvoir narguent la Justice, défient les opposants et pillent les ressources publiques. C’est la rançon du militantisme, de la gestion tribaliste et de la culture du copinage. Une prime en somme qui encourage ces pratiques rétrogrades.

Depuis près de cinq ans, les mêmes pillent, mentent à leur mentor et mettent le pays en coupes réglées. Parmi ces bandits à col blanc, figurent en bonne place Mohamed Diaré des Finances, Mohamed Diané de la Présidence, Ibrahima Kourouma du Pré-universitaire, Moustapha Naité de la Jeunesse, Mohamed Traoré des Travaux publics, Aliou Diallo des Transports, Koutoub Sanoh de la Coopération internationale. Certains ont été promus suite à la mise en place du gouvernement Said seconde version. D’autres confirmés ou changeant de portefeuille. Certains sont ouvertement dénoncés. Soit à cause de leur gestion calamiteuse des biens publics, soit pour leur déni de justice. Le fait est tellement flagrant qu’au niveau de l’opposition, l’UFR en l’occurrence mise sur la ‘’comparution devant l’Assemblée nationale’’ ces trois ministres.

Que reproche-t-on à Moustapha Naité ? Selon la cellule communication de l’UFR, « Avant d’être promu ministre, alors DG du Patrimoine bâti public, il avait été condamné par le Tribunal de première instance de Mafanco à 18 mois de prison ferme et au paiement d’une amende de 300 mille GNF. Sur l’action civile, il a été

condamné au payement de 50 millions GNF pour tous préjudices confondus. Il a été coupable d’abus d’autorité et de rébellion. » Et le cas du ministre Mohamed Traoré ? Il est impliqué nous dit-on dans un scandale financier sans précédent de surfacturation, alors qu’il était directeur général du Fonds d’entretien routier. Le même scandale affecte le ministre Kourouma. A la seule différence, lui est englué dans deux scandales. Une affaire d’escroquerie évaluée à plus d’un milliard GNF destinés aux étudiants guinéens devant poursuivre leurs cursus à l’étranger l’éclabousse depuis bien peu. La seconde affaire est liée aux primes des surveillants lors des examens passés.

De toute évidence, trois membres des organisations de défense des droits de l’Homme à savoir le président de l’Institut de Recherche en Démocratie et Etat de Droit (IRDED), Me Thierno Souleymane Diallo, le président d’AFRIDHO, Nouha Traoré et Me Labilé Michel Soromou, avocat à la Cour ont déposé une plainte auprès du tribunal de première instance de Dixinn contre trois hauts cadres de l’administration ‘’pour détournement de deniers publics‘’. Ces cadres sont en fonction. El hadj Bah Ousmane, ministre d’Etat conseiller à la Présidence de la République et ex-ministre des Travaux publics, Mohamed Traoré, ministre des Travaux publics et ex-directeur du Fonds d’Entretien Routier (FER), et Benjamin Sandouno, directeur national de l’Entretien Routier. Ces hauts cadres qui se camouflent actuellement derrière le parti au pouvoir ne doivent plus le faire. Alpha Condé a fait la sourde oreille.

Cette bataille contre l’impunité intervient au moment même où des anciens hauts cadres du gouvernement Kouyaté sont inculpés pour détournement de fonds publics notamment dans l’affaire dit du fonds koweïtien. Il s’agit de Kiridi Bangoura, Alpha Ibrahima Otis Keira, Mamadou Sylla, etc. Plus tard, c’est les noms de l’actuel ministre des Transports Aliou Diallo et Fodé Kaba Diaby qui sont cités dans le rapport d’audit concernant le fonds d’entretien routier, d’avant Mohamed Traoré qui a bien fait parler de lui ces derniers mois. La liste des proches de Condé s’allonge donc tous les jours avec l’inspecteur général d’Etat, Massoud Oumar Thiam.

On ne sait pas trop le montant engloutis par les supposés bandits à col blanc. En revanche, au moment des faits l’actuel ministre des Transports était curieusement lui aussi inspecteur d’Etat, l’ancien patron du FER, Fodé Kaba Diaby, aujourd’hui ailleurs. Mais ces proches de Condé doivent-ils vraiment avoir peur tant et si bien il ya la protection avérée au sein de la haute administration publique. Les échos de Bah Ousmane, Mohamed Traoré au niveau du FER nous parviennent encore. Le dernier cas en date, c’est Guillaume Curtis parachuté comme administrateur général de l’Administration et contrôle des grands projets et des marchés publics (ACGPMP). C’est l’ex-secrétaire général des Mines chassé du département parce l’homme a pris une décision personnelle de vendre le permis de la SEMAFO, la mine d’or de Kéniero, à New Dawn Mining. Comme récompense en lieu et place d’une audition et d’une sanction administrative, tout au moins, Condé le nomme. Cet acte s’appelle de la protection. Pure et simple. C’est la prime à l’impunité.

Sacré Alpha Condé.

Jeanne Fofana, www.kababachir.com

  1. Abdel G. Diaby dit

    La vie est comme une flash light, un jour le pays changera et le peuple Aussi sora la veritè Oj Oj Oj la Guinée des travaux avec un rêve doux! Vive New Democrats!!!!!!!

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