On sent vraiment du cramé. Le climat politique guinéen est bien irrespirable. Le dialogue s’amorce et s’amorphe. Et c’est la chienlit. Les opposants veulent leurs préalables. En même temps, ils exigent le respect des accords signés. Le pouvoir s’entête et la main sur le palpitant dit respecter tout.
Des députés comme Ousmane Gaoual Diallo ne croient plus au dialogue. Il l’a dit sur sa page Face book. Selon le député bouillant qui dérange, « Ceux qui dans l’opposition vont au dialogue n’ont toujours pas compris la nature stalinienne du régime rétrograde du RPG arc-en-ciel. » Il parle de « capitulation » qui ne fait que « retarder le bras de fer inéluctable que l’on engager pour débarrasser la Guinée du népotisme, de l’ethnocentrisme et de l’impunité érigés en forme de gouvernance par un gouvernement incompétent et un parti politique sectaire. »
Ce député UFDG a quand même une option : « La révolte populaire telle qu’édictée par l’article 35 de la déclaration universelle des droits de l’homme » qui reste, selon lui « la seule route à emprunter pour le peuple de Guinée. »
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
