Au cours d’une sortie médiatique, l’ex-numéro 2 de l’UFDG fustige l’attitude des leaders politiques de l’opposition guinéenne, qui appellent à des journées ville morte, les 30 et 31 mars prochain, pour exiger la baisse du prix du carburant et la reforme de la CENI.
“Ça me fait rire parce que c’est maintenant qu’ils veulent prendre la place des syndicalistes. C’est irresponsable ! Ce n’est pas aux partis politiques de descendre dans la rue pour faire ce que les syndicalistes peuvent faire à leur manière”, déplore le Vice-président exclu de l’UFDG.
Selon Bah Oury les “partis qui veulent descendre dans la rue pour revendiquer la baisse du prix du carburant manquent de visibilité et de sincérité vis-à-vis des populations”.
Au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi à Conakry, l’opposition maintient son mot d’ordre des journées ville morte.
Alsény Barry, www.kababachir.com