Amadou Oury Diallo, chef de la section motard est assassiné depuis septembre. Depuis, rien de nouveau. Cet acte perfide a provoqué des remous sur tout le long de l’axe Hamdallaye-Bambeto. Des camions de policiers et de gendarmes qui s’épiaient avec des jeunes canailles prêtes toujours à venger la mort d’Amadou Oury Diallo, bien connu de la jeunesse de cette autre partie de la Commune de Ratoma.
Moment choisi aussi pour la Justice de faire une déclaration télévisée laconique, évoquant entre autres l’ouverture d’une enquête préliminaire. Et c’est la Brigade de recherche de Kipé qui avait été commise à la tâche. De longs mois après, rien. Le crime reste quasiment impuni. Une affaire classée pourrait-on dire, si l’on en croit à une source proche de la famille du défunt. Et c’est au cours d’une manifestation contre l’insécurité et l’impunité en Guinée, organisée samedi 14 février 2015 par l’ONG « Femmes, Développement et Droits Humains » que des proches, parents et amis des victimes ont traduit leur toute leur soif de justice.
Hadja Halimatou Dalein Diallo, épouse du chef de file de l’opposition guinéenne a présenté aux journalistes le fils du défunt président de la section motard de l’UFDG. L’orphelin a expliqué qu’il se rend fréquemment au Tribunal de Dixinn. Mais, « On m’a dit qu’il n y a ni arrestations, ni même de suspects. » Ce qui fait dire à certains que cet autre cas est classée sans suite par la Justice guinéenne. On continue quand même à espérer.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
Et si vous faisiez un article sur la genèse de Bokou-Haram. En fait, ce mouvement est né à partir de la frustration dans le partage du revenu pétrolier du Nigéria où, la partie pétrolifère était quasiment lésée en matière d’infrastructure de tous ordres. Les populations de cette zone se sont révoltées, ont boycotté les pipelines pour siphonner le carburant, le vendre et s’armer etc…Voilà où mènent les frustrations compressées qui finissent par l’explosion, aux conséquences imprévisibles!