La Police et la Gendarmerie ont-elles bien collaboré avec Mohamed Diallo, alias Junior, présenté aujourd’hui comme l’un des cerveaux de l’assassinat de Mme Boiro, en novembre 2012 ? Le présumé auteur croit dur comme fer que ces deux corps connaissent qui est vraiment Junior.
Aujourd’hui, la Police et la Gendarmerie nommément citées sont éclaboussées. Le Haut commandement de la gendarmerie a déjà réagi, le lendemain même de l’interview choc. Vendredi, ce fut le tour de la Police de « s’inscrire en faux » d’autant plus que, soutient Boubacar Kassé, porte-parole de la police nationale, Junior « n’est pas au niveau des services de police. De N’Zérékoré, il a été directement conduit à la maison centrale sous une haute protection et sous la responsabilité des officiers de l’armée, de la justice. Nous-mêmes nous étions et jusqu’à sa mise à la disposition du régisseur de la maison centrale par le procureur général».
La Police dit être surprise de comprendre que Junior dispose d’un téléphone (l’interview s’est produite par ce biais). De l’avis du commissaire Kassé, « Nous-mêmes nous sommes surpris de savoir comment malgré toutes les dispositions prises que Junior soit en possession d’un téléphone et qu’il communique de l’extérieur avec un journaliste supposé qu’il ne connaissait pas avant. Comment il a eu son numéro de téléphone, ou comment ce journaliste a eu le contact avec Junior ? Sur la base de quel montage ?
Juste qu’à preuve de contraire, c’est des allégations.» ça se saura !
Jeanne Fofana, www.kababachir.com