La première session annuelle de l’assemblée nationale, constitutionnellement appelée session des lois s’est officiellement ouverte le 07 avril dernier. Lors de la cérémonie d’ouverture, la salle était à moitié remplie, puis que les députés de l’opposition étaient absents. Une semaine après l’ouverture, rien n’est encore fait en réalité. Même la conférence des présidents tarde à se tenir. Et pourtant, c’est l’instance qui doit déterminer le programme de la tenue des plénières du parlement à l’occasion des quelles les projets ou propositions de lois sont adoptées.
Pour le moment, nul n’accepte de faire le lien entre le non démarrage des travaux de la session avec le boycott de l’opposition. Contacté par votre quotidien en ligne, un travailleur de l’assemblée qui a préféré garder l’anonymat souligne que le retard des plénières s’explique par le fait que l’exécutif n’a pas déposé suffisamment de textes à examiner. Il parle d’entre 5 et six projets de lois pour le moment, y compris le règlement intérieur de l’assemblée nationale.
Cependant, l’absence des députés de l’opposition pourrait constituer un handicap pour le déroulement des travaux de la session, quand bien même on peine à le reconnaitre en public du côté de la majorité présidentielle. Faut-il souligner que les lois organiques ne peuvent pas être adoptées sans une majorité qualifiée, c’est-à-dire 74 députés, soit les 2/3. Alors que la mouvance n’en compte qu’une soixantaine.
Oumar Rafiou Diallo, www.kababachir.com
