La lutte contre la prolifération d’armes nucléaires, chimiques et biologiques était le thème d’une réunion spéciale du Conseil de sécurité de l’ONU mercredi 26 septembre, à l’initiative des États-Unis et sous la présidence de Donald Trump lui-même.
Comme le veut la tradition, c’est par un coup de marteau que Donald Trump a symboliquement marqué le début de la séance qu’il présidait. Et il a enfoncé le clou sur l’Iran. Comme la veille devant l’Assemblée générale, le président américain a accusé Téhéran de tous les maux du Moyen-Orient et il a adressé une mise en garde à ceux qui ne respecteraient pas les sanctions américaines.
« Tout individu ou entité qui ne respecterait pas ces sanctions devra en assumer les graves conséquences, a prévenu le président américain. Je demande à tous les membres du Conseil de sécurité de travailler avec les Etats-Unis pour s’assurer que le régime iranien change d’attitude et n’obtienne jamais la bombe atomique. »
Emmanuel Macron a répondu à Donald Trump en affirmant sa différence sur le dossier du nucléaire iranien. Comme la veille, il a également affiché sa prudence sur le processus en cours entre Washington et la Corée du Nord, mais a aussi évoqué d’autres menaces. Comme celle des armes chimiques, en montrant du doigt la Syrie, mais aussi la Russie.
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