Si au niveau de l’UFDG la candidature unique à la prochaine présidentielle est un faux débat, parce que l’unique candidat pourrait provenir de ses rangs, au niveau de l’UFR le président de ce parti semble remplir les conditions pour être celui-là même qui battra Alpha Condé en 2015. Sur la question, Baidy Aribot, député de Kaloum sous le label UFR a son explication.
Sur la candidature unique, « Chacun l’interprète à souhait. Il y a un groupe d’opposants qui pensent que cette stratégie n’est pas efficace. Un autre groupe qui soutient qu’une candidature unique est la formule à adopter. Mais cela ne veut pas dire que c’est qui doit être. On ne peut régler tout cela que par des concertations qui vont dans le sens de l’unité de l’opposition. » Mesurant tous les enjeux liés à ce choix, le député estime qu’il est temps de poser les jalons : « On va poser les jalons dans ce sens. L’opposition œuvrera dans ce sens-là aussi. » Il reconnait en revanche que la candidature unique « n’est pas pour l’instant un débat formalisé, même s’il préoccupe la plupart des militants et sympathisants de l’opposition. Si nous travaillons de manière organisée, nous allons y arriver parce que le terrain est fertile et favorable à cette opposition. Nous verrons quelle est la ligne la ligne la plus adéquate pour réaliser l’alternance en 2015. »
En misant donc sur la candidature unique, Baidy ne fait que marcher sur les traces de son leader Sydia Touré – il va de soi -, tout aussi favorable pour l’option. Cette optique qui divise sans même qu’on en parle encore entre opposants.
Les débats risquent d’être houleux !
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com
