Griefs, accusations fortuites, désir de diffamation, imposture, etc. Abdourahmane Bakayoko entend en découdre avec l’UFDG et Dalein Diallo. Dernière trouvaille du jeune leader politique s’abritant derrière une main invisible, mais à peine dissimulée ? Des blindés que le président Dalein aurait achetés pour déstabiliser le pays ( ?). Faut-il en rire ou en pleurer, à la lecture de ces accusations manifestement très gravissime tant et si bien elles visent la sûreté de l’Etat. Mais, Abourahmane lui, s’en fout.
Dans une interview qu’il a accordée à des confrères, ces dernières 48 heures, le kamikaze désigné flingue : « Cellou Dalhein Diallo a acheté trois véhicules blindés même marque, modèle, même couleur dans la perspective des violences politiques dans le but de tromper les forces de l’ordre et sauver ainsi sa vie. Ces véhicules ont été commandés à partir de Dubaï grâce à la générosité de certains commerçants. » Et d’ajouter : « depuis toujours, j’ai salué la politique d’Alpha Condé, de Siradio Diallo, Bâ Mamadou, tous ces opposants qui étaient contre le régime de Lansana Conté pendant plus ou moins 20 ans et qui ont accepté de patienter, sans sacrifier beaucoup de militants derrière eux. Cellou Dalein lui depuis qu’il est entré en politique, les gens ne font que mourir derrière lui. On ne peut plus accepter cela. Il faut que ça cesse. C’est ça un leader politique ? Je n’approuve la démarche d’opposition de Dalein. Il faudrait qu’il cesse de sacrifier ses militants pour sa soif du pouvoir. »
Comme si cela ne suffisait pas pour aggraver son cas et radicaliser les fervents de l’UFDG, Bakayoko déclare que Dalein Diallo « dit qu’il n’acceptera pas une défaite en 2015. C’est extrêmement grave qu’il le dise avant même les élections. C’est une première. Je n’avais jamais entendu cela. Les déclarations de Cellou Dalein sont des incitations à la haine, à la violence et à la guerre civile. Il n’a aucune chance de gagner les élections en 2015. L’UFDG lui a dit qu’il joue sa dernière carte politique en 2015. S’il échoue, d’ailleurs c’est la seule condition qui a ramené Bah Oury, il quitte définitivement à la tête de l’UFDG. »
En attendant la réaction du parti incriminé, certaines voix s’élèvent déjà pour porter plainte contre le jeunes leader. D’autres, ne veulent tout simplement pas mettre sur orbite ce politicien en quête de repère. Et de modèle.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com