Bissikirima: Un Comité de suivi et d’évaluation participative institué par le PACV

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités socio-économique dans les différentes Collectivités décentralisées du pays, il est désormais institué, un Comité de suivi et d’évaluation participative dans la Commune Rurale de Bissikirima, à travers le Programme d’Appui aux Collectivités Villageoises (PACV).

La mise en place de ce Comité fait suite à une session de formation de deux (2) jours tenue sur la question assortie d’une simulation dans la Commune Rurale de Bissikirima située à 23 km de la Commune Urbaine (CU) de la préfecture de Dabola.

Ladite mission consiste à évaluer les démarches entreprises par les structures sanitaires et partenaires dans le cadre de la lutte contre la fièvre hémorragique à virus ‘’Ebola’’ dans la Commune Rurale (CR) de Bissikirima.

Cette démarche vise également à proposer des nouvelles solutions d’amélioration, tirer les enseignements du processus mis en œuvre dans le cadre du Suivi Evaluation Participatif (SEP) et proposer des améliorations. Une vision que la communauté cible a saluée et apprécié, à cause de son caractère ambitieux.

Selon le responsable national du Suivi Evaluation de la cellule de Coordination du PACV, N’Fansou Sylla, au-delà de la mise en œuvre de cet exercice de simulation, son institution entend initier dans les collectivités décentralisées, un système de renforcement du contrôle et d’évaluation participative pour dit-il, développer les réflexes de redevabilité et d’actions publiques entreprises dans les Communautés Rurales (CR), à travers la formation d’un noyau des formateurs au niveau de chacune des Régions Naturelles que compte la Guinée.

En langue du terroir, la population de Bissikirima a expliqué les démarches déjà entreprises dans leur localité, par rapport à l’organisation des séances de formation du personnel de santé, l’installation des kits sanitaires au niveau des lieux publics notamment, la Radio rurale, la Police, la Gendarmerie, la Gare routière, la Grande Mosquée, le Centre de santé ainsi que le Crédit Rural.

A noter que la mise en place de cet outil de démocratie et de bonne gouvernance dit-on, permettra aux élus locaux d’être responsables du processus du développement local en matière de la planification, de la gestion, du suivi et de la qualité du service rendu à leurs populations respectives.

Mamadouba Camara, correspondant www.kababachir.com Dabola

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