24 heures après les douloureux évènements survenus dans la Commune Urbaine de Boké, les jeunes de la sous-préfecture de Kamsar sont dans la rue depuis hier lundi, 18 septembre pour exprimer leur mécontentement contre le délestage dans les quartiers de la Cité minière.
Au micro de notre reporter, le sous-préfet de Kamsar, Mme Sama Kaba, a fait savoir qu’à l’heure, seulement trois (03) groupes sont fonctionnels plus les 3 autres petits de la Guinea Alumina Corporation (GAC) pour soulager la population de 18 heures à 06 heures du matin.
Avec l’agglomération de la ville, soutient-elle, la population de Kamsar doit accepter cette rotation en attendant que les groupes promis par le Gouvernement guinéen arrivent de Conakry.
Ce geste, selon notre interlocutrice, ont été obtenus auprès du Gouvernement guinéen, grâce à l’apport du Ministère des Mines, la société GAC, la Compagnie des bauxites de Guinée (CBG) évoluant à Kamsar et de l’Agence nationale des infrastructures minières (ANAIM).
A en croire Mme le sous-préfet, les deux (02) gros moteurs devant alimenter les secteurs sont aussi en panne.
Ce soir, d’après, notre source, les manifestants en colère ont fait retourner une citerne de carburant contenant une dotation de deux (02) jours pour les secteurs de la zone deux à savoir, (kamsar-centre, kassôpô et kassongoni.
Comme bilan des manifestations dans la journée du mardi, 19 septembre 2017, il y a eu 17 manifestants interpellés et libérées et un militaire gravement véhicule, témoigne le numéro un (01) de la Cité minière de Kamsar.
Pour calmer les tensions dans la ville, une réunion de concertation a regroupé autour de l’autorité locale, les responsables des sociétés minières de la place et les manifestants. La Villa baptisée ‘’03 Avril’’, a servi de cadre à cet effet, a-t-on appris de source concordante.
Hélas ! Les manifestants durcissent le ton et exigent le courant de 18 heures à 06 h du matin sans rotation dit-on.
Aux dernières nouvelles, toutes les négociations sont vouées à l’échec. A preuve, les manifestants ont barricadé la route principale avec un gros conteneur au niveau du Sahara. Ils seraient toujours dans la rue, a précisé le sous-préfet de Kamsar.
Selon elle, il est difficile de convaincre les jeunes en l’absence des trois groupes qui, d’après elle, sont à Conakry.