Dans ce périple 1er du genre, la première responsable du département en charge de l’Environnement était accompagnée par les autorités locales, des cadres des services techniques relevant de son département, cadres régionaux et préfectoraux ainsi que le responsable de la Société Ourky Sarlu, l’entreprise chargée de la propreté de la ville de Boké.
La réalisation du futur dépotoir de Boké, va couter une bagatelle de 500 mille euros soit 5 milliards de francs guinéens, selon le directeur général de l’entreprise OURKY SARLU, Mamadou Boussiriou Diallo.
Il a fait savoir que la mise en œuvre de ce projet, permettra à son institution de créer plus d’emploi des jeunes, de recycler les déchets plastiques et ménagers, les incinérer, composter pour fructifier les rendements agricoles, produire de l’électricité au bénéfice de l’ensemble de la population de la localité.
De l’avis des techniciens, le site étant délimité mais toujours à l’état sauvage, mérite d’être sécurisé par l’implication gardes forestiers ou des conservateurs de la nature en attendant son aménagement.
Le dépotoir qui mesure 26 ha selon les professionnels de l’Environnement des Eaux et Forêts, fera également l’objet d’une étude d’impact environnemental et social pour dit-on, sécuriser les cours d’eau et les populations riveraines à l’avenir.
Visiblement réjouie, Mme le ministre de l’Environnement a apprécié l’initiative avant d’inviter les responsables de la Société OURKY SARLU au respect des principes d’hygiène à l’avantage de la santé publique qui, dans un passé récent, avait été mise à l’épreuve.
Le gouvernement, a rassuré Mme la ministre, sera mis à contribution pour que le projet fasse tache d’huile dans les autres Régions administratives du pays.
Mamadouba Camara, correspondant Kababachir.com à Boké
