Boké: Le préfet poursuit sa tournée de prise de contact dans la CR de Kanfradé

Après la Commune rurale (CR) de Dabiss lundi, 30 octobre, le préfet de Boké, Aboubacar M’Bopp Camara s’est rendu  mardi, 31 octobre 2017 dans la sous-préfecture de Kanfrandé qui compte 15 districts, a une population 29.440 habitants.

Selon le sous-préfet de Kanfrandé, Mamadou Yakha Camara, sa juridiction géopolitique regorgeant d’importants services administratifs, est l’un des plus grands campements de pêche du pays.

Abritant les communautés Nalous, Bagas et Balante la sous-préfecture de Kanfrandé est impactée par la présence massive des sociétés minières qui, d’après le sous-préfet, «envahissent les plaines agricoles et réduisent le volume du taux de la pêche artisanale le long de la mer…»

La CR en question, a fait savoir M. Camara, «est aussi victime des effets sonores des bateaux minéraliers perturbant la population dans son traditionnel paisible sommeil.»

En termes d’infrastructures, on note une insuffisance notoire d’agents de sécurité, d’établissements scolaires et d’enseignants tant au niveau élémentaire que secondaire.

Bref, elle manque également du bloc administratif, ni de logement pour le sous-préfet logé dans un taudis datant de l’ère colonial,

L’employabilité de la jeunesse au cœur de l’exode rural vidant la ville de tous ses bras valides (jeunes), selon le sous-préfet.

Dans sa communication, le préfet, Aboubacar M’Bopp Camara a déclaré :

«Boké d’hier et celui d’aujourd’hui, n’est pas la même chose. Disant que l’argent n’aime pas le bruit, a invité ses administrés à revoir leur manière de revendiquer leurs droits en privilégiant le dialogue, la concertation, la défense des intérêts de la patrie, l’amour du prochain et la consolidation des liens de cohabitation et de fraternité.»

Il a, par ailleurs exprimé sa désolation par rapport à l’état de désenclavement de la CR de Kanfrandé qui, soutient-il, a des fils nantis à Conakry et ailleurs.

Pour inverser la tendance, le préfet a invité les jeunes à se lancer dans la formation académique,  la formation professionnelle et l’apprentissage des métiers pouvant leur permettre de subvenir à leurs besoins et entreprendre des projets de développement de leur localité.

En ses termes, le premier responsable de la préfecture de Boké, a insisté sur le respect de l’autorité de l’Etat, des valeurs et symboles de souveraineté.

C’est pourquoi, il a promis d’appuyer les femmes qui, selon lui, doivent  dès maintenant, se lancer dans les coopératives et monter des projets bancables pour obtenir les financements des partenaires au développement.

La fin de la rencontre a été marquée par des prières et bénédictions pour la prospérité de la Guinée.

Mamadouba Camara, correspondant Kababachir.com à Boké

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