Le diable est dans les détails, nous dirait-on. Il reste que la visite du nouveau ministre des PME, Boubacar Barry Big-up rendu à Antonio Souaré, patron de nombreuses structures privées alimente encore la chronique. Tant et si bien, hasard de calendrier ou pas, le nouveau patron du département des PME accorde ainsi une longueur d’avance sur les autres acteurs économiques qui travaillent sur le même cordon que Souaré.
Certaines mauvaises langues affirment que cette visite qui est loin d’être une simple formalité est une réelle politique de marketing au profit d’Antonio. Et mieux, Bouba Barry, contrairement à ce que ses proches déclarent serait venu rencontrer l’opérateur économique pour trouver de quoi être accueilli. Et ne dites surtout pas qu’il y a eu des salamalecs synonymes de corruption. Il y a tout de même anguille sous roche. Mais Bouba semble avoir raison d’autant plus que les nominations d’Alpha Condé ne sont pas des actes d’Evangile. L’homme utilise ses hommes ou supposés comme tels puis, les lâches. Le temps de faire un semblant de coloration ethnique et politique. C’est tout. Bouba a déjà les pieds à l’étrier.
Le reste, il sait se débrouiller seul…
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
