Le cas Tata Vieux, ce fameux ministre qui traine des casseroles et qui vient d’être accusé d’avoir nié l’existence du virus Ebola continue d’alimenter la chronique. Si au niveau du RPG et du gouvernement il n y a pas eu de grands actes qui remet sur les rails ce ministre de la République, l’opposition, elle parle de ‘’laxisme qui règne en maître’’ en Guinée.
Par la voix du porte-parole de l’opposition républicaine, on estime que « Tout est possible, on ne rend jamais compte de ses actes, donc chacun fait ce qu’il veut. C’est ça le problème. Parce qu’ils savent qu’il n’y aura absolument rien qui va en découler. Même s’il y a des violations graves du droit et aussi quand ils sont opposés à quelques choses ils usent de la violence, la plus manifeste et la plus gratuite. On sait qu’il n’y aura jamais d’investigation, il n’y aura jamais d’enquête, il n’y aura jamais de procès organisé et que les coupables ne paieront jamais. Donc chacun fait ce qu’il veut. » Cette lecture crève les yeux tant et si bien, ce Tata Vieux-là avait déjà fait d’autres annonces qui sont restées impunies. C’était au cours d’un de ses séjours à Labé. Il a en effet, menacé de priver de l’eau du robinet à des localités qui sont hostiles au RPG.
S’agissant d’Ebola, c’était à l’occasion d’une de ses visites dans son village natal, à Tindo, à Faranah, dans le sillage de l’ouverture des classes. Selon des informations, aucune sanction n’est encore prise à l’encontre de Tata Vieux, en dépit des menaces sans cesse proférées par Alpha Condé et son gouvernement quant à Ebola résistance. En revanche, on apprend qu’il a été intimé au ministre récidiviste de rebrousser chemin auprès des siens pour démentir sa présumée déclaration. La suite ? Il n y aura rien. On connait la rengaine.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
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