Les opérateurs de saisi ont manifesté jeudi devant la CENI à Conakry pour réclamer le payement de leurs primes. Une somme que devait leur verser la Société NTS dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales.
Ils étaient plus d’une trentaine à se faire entendre. Ces opérateurs de saisi qui protestent contre le non payement de leurs primes, disent avoir travaillé pendant plus d’un mois et demi. Mais à la fin des opérations, leur employeur, New Technologie Solution (NTS) ne veut pas respecter ses engagements.
« Nous avons fait un travail d’un contrat à durée déterminée de 45 jours, mais nous avons fait pratiquement 46 jours sans interruption ni jours férié, ni weekend. Pour l’heure, nous avons été payé en trois tranches de un millions cinq cent chacune. Tandis que le contrat disait que nous sommes rémunérés à trois millions mensuels. Donc, pour l’heure, nous réclamons un millions cinq cent encore pour compléter les 4 500 000 à 6 000 000 FG. Chose qui n’est pas toujours faite par l’opérateur, nous avons cherché à le rencontrer à plusieurs reprises, mais les rencontres ont été vaines. Nous avons porté l’affaire à l’inspection générlae du Travail, que nous a entendu et qui convoqué à son tour l’opérateur, en l’occurrence, M. Mamy Niaké, qui a catégoriquement refusé. » Clame cet opérateur de saisi en colère.
Se trouvant donc dans l’impasse, les opérateurs de saisi ont décidé de manifester devant le siège de la CENI pour attirer l’attention de cette institution chargée d’organiser les élections en Guinée.
Parti de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, les marcheurs ont été stoppés par les forces de l’ordre. Mais après explication, trois d’entre eux ont été introduits dans les locaux de l’institution pour entamer des négociations mais qui pour l’instant, sont restées vaines en raison de l’indisponibilité du président de l’institution et de ses deux Vice-présidents qui étaient au palais du peuple pour le dialogue politique inter guinéens.
Pour l’heure, les opérateurs de saisi doivent garder leur mal en patience.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com