Certainement, la pire des solutions que prendrait l’opposition serait de tenter de procéder à la politique de la chaise vide. Le pouvoir les pousse à prendre cette option infructueuse. Seulement, au niveau des Commissaires de la CENI issus de l’opposition, cette démarche n’apportera rien si ce n’est ouvrir un boulevard au second passage en force d’Alpha Condé et Cie.
Mais, l’opposition pourra-t-elle entériner tout ? C’est toute la question. Néanmoins, Hadja Biya Diallo, a exprimé son opposition à la politique de la « chaise vide ». Et de le justifier : « A partir du moment où on est commissaires de la CENI, on n’est pas censé répondre à des injonctions. Et puis je n’ai lu nulle part où les leaders de l’opposition ont demandé aux commissaires de la CENI de quitter l’institution. Par la même occasion je vais vous dire que la politique de la chaise vide n’a jamais été une bonne chose surtout dans une institution technique telle que là om nous sommes. » Cette commissaire sera-t-elle entendue, au moment où tout se corse ?
Attendons de voir. Seulement, les leçons qu’on a tirées sous Lansana Conté n’ont jamais payé.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
