Choix de l’opérateur technique : « Nous n’avons pas participé à cette opération » avertit Sidya Touré
Après l’annonce par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) du recrutement d’un opérateur technique devant assurer la gestion du fichier électoral, dans la perspective de la présidentielle de 2015, la réaction de l’opposition ne s’est pas fait attendre.
Au lendemain de l’annonce par la CENI du choix de ce nouvel opérateur technique, le leader de l’UFR, Sydia Touré, a fait savoir que l’opposition n’a pas été associée à ce choix : « Nous n’avons pas participé à cette opération. L’opposition n’a jamais été représentée à quoique ce soit dans cette opération. Moi je n’ai même pas de commissaire à la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante, Ndlr). Nous allons nous retrouver et décider de ce qu’on va faire. Mais il est certain que nous n’accepterons pas que les choses se passent dans ce sens-là ».
Après le départ de Waymark, le choix d’un nouvel opérateur technique constitue un enjeu majeur pour la présidentielle de 2015. C’est pour toutes ces raisons que l’opposition désapprouve le choix de la CENI et dénonce la magouille au sein de cette institution.
« Pendant que nous sommes en train de parler d’Ebola et que tout le monde est concentré sur cette maladie, il y en a d’autres qui travaillent dans les magouilles », s’insurge l’ancien premier ministre.
S’achemine-t-on vers un nouvel bras de fer entre pouvoir et opposition ?
En tout état de cause, l’opposition guinéenne, qui s’était réunie la semaine dernière pour examiner la situation politique, menace de reprendre ses activités politiques, notamment les manifestations de rue et les meetings, qui avaient été suspendues en raison de la fièvre Ebola qui sévit dans le pays.
« Nous allons relancer nos meetings, c’est tout ! Ça c’est clair. En début de semaine nous nous rencontrerons au sein de l’opposition pour décider de la démarche à suivre », a-t-il avertit.
Comme on le voit, il y a une crise politique en perspective qui se pointe à l’horizon et ce, à un moment où la présidentielle de 2015 s’approche à grand pas.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com