Classe politique : quelle place pour Sydia Touré ?

La position politique de Sydia Touré de l’UFR agace, irrite et crée la polémique au sein de ses ex-alliés, notamment à l’UFDG. L’affaire fait grand bruit. Le parti de Dalein regrette le départ de Sydia, mais il voit ce glissement comme étant un signe d’ingratitude. A ce titre, l’UFDG et certains partis d’opposition estiment que l’UFR perd son statut dès l’instant qu’elle s’est alliée au RPG.

Faux, réplique le président de cette formation politique. Selon lui, « Le président Wade a été Ministre d’Etat d’Abdoul Diouf, cela ne voulait pas dire qu’il n’était pas opposant. Pendant la crise ivoirienne, 4 ministres du RDR du Président Alassane Ouatara étaient dans le gouvernement Bagbo. Je dois signaler qu’avec ma position de Haut Représentant du Chef de l’Etat, que je ne suis pas membre du gouvernement. C’est une position politique qui scelle une forme d’alliance avec le RPG pour que nous travaillions ensemble pour l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes. » Partant, insiste Sydia Touré, « Je l’assume pleinement. »

L’affaire s’est invitée au débat, avec les consultations de Chambas. « Nous avons parlé naturellement de l’UFR qui revendique être de l’opposition, alors que la loi est claire sur la définition d’un parti politique de l’opposition», rapporte Dalein Diallo. Lequel, on le sait tenait encore à sa composition avec son allié d’hier. « J’aurais voulu continuer avec lui parce que je sais qu’Alpha Condé n’a pas opéré un changement qui justifierait son départ, mais je tenais à lui (Sidya)», ruminait-il récemment.

Aujourd’hui, l’heure est aux empoignades par médias interposés. Au grand bonheur d’Alpha Condé qui avait promis qu’avant la fin de son mandat, plus personne ne parlera d’opposition en Guinée. L’on s’achemine vers cette satanique prédiction, vu les zizanies crées ici et là au sein de l’opposition… armée ( ?).

Jeanne Fofana, www.kababachir.com

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