Le 10 octobre dernier, la Clinique Ambroise Paré, située au quartier Camayenne dans la Commune de Dixinn, a annoncé avoir enregistré son premier cas d’EBOLA. Une soignante qui avait contracté le virus dans le cadre de ses activités professionnelles et qui avait été aussitôt admise au Centre de Traitement de Donka .
Une situation qui a amené la direction de ladite clinique de fermer portes et fenêtres pour dit-on, « rendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir une sécurité absolue à son personnel et à tout patient devant s’adresser prochainement à la clinique » et de mettre 47 personnes en quarantaine pour un suivi régulier des contacts, afin d’éviter le risque de contamination.
Plus de trois semaines après (période d’incubation), la Direction de cette clinique s’est réjoui d’annoncer le traitement des trois personnes du corps médical, ayant contracté le virus. C’était lors d’une cérémonie organisée par la Direction de cette clinique.
« On a vraiment ce plaisir triple d’annoncer qu’il n’ya eu aucun cas contact parmi la liste des 47 qui a été au terme des 21 jours passés malade. Dans leurs familles tout le monde est sain et mieux nos trois patients hospitalisés ont quitté le centre de traitement, ils sont sain et sauf et nous entendons parfaitement les réintégrer et compter sur eux » a déclaré le Dr Nabil SAAD, directeur général de la clinique Ambroise Paré devant la Coordination nationale de riposte à Ebola.
Même si la clinique n’a pas encore officiellement rouvert ses portes et fenêtres aux patients, la direction annonce des nouvelles mesures, allant jusqu’à la formation du personnel avant la reprise effective des activités.
« Aujourd’hui nous avons demandé à tout le personnel de prendre place à la clinique de sorte à ce que tout le monde reçoive de la formation car ya dorénavant des nouvelles règles à suivre et on s’accorde cinq jours pour que cette formation soit complète. Alors vous avez une formation d’ordre général et une formation spécifique pour ceux qui sont dans le dispositif de triage à la porte. Et ceux là devront être certifiés pour avoir le droit d’être médecin ou infirmier ou corps de nettoyage ou corps de sécurité certifié à être devant un patient ».
Un bel exemple de lutte contre la maladie qui a été vivement salué par le Coordination de riposte à Ebola.
Parti de la Guinée en début d’année 2014, l’épidémie de fièvre Ebola, qui sévit dans la sous région ouest africaine, a fait 4951 morts sur un nombre total de 13.567 cas, selon le dernier bilan en date de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Et la Guinée quant à elle, a enregistré 1022 décès sur 1 683 cas recensés depuis le début de l’épidémie.
Abdoul Wahab Barrry, www.kababachir.com
