La COEP (coordination de l’opposition extraparlementaire) ou de ce qui en reste est loin d’être solidaire à l’opposition républicaine, quant à l’organisation des marches et des meetings pour obliger le pouvoir à dialoguer afin de dénouer la crise qui couve depuis des mois. Pour exister donc, la COEP, consulte, se fait recevoir par des diplomates et autres partenaires de la Guinée.
C’est ainsi qu’elle a été reçue mardi par l’Ambassadeur d’Espagne en Guinée. Un entretien qui a essentiellement porté sur la crise politique en Guinée, mais surtout de la structure que pilote Bouba Barry Big-up. Avec le diplomate espagnol la COEP a dû «solliciter l’appui de l’Ambassade d’Espagne, ainsi que des autres partenaires pour influer d’avantage dans le dialogue politique national, afin de nous permettre d’arriver au consensus minimum requis pour que nous puissions organiser les élections transparentes et accepté de tous. Et puis échanger avec l’Ambassadeur sur sa vision de la situation du pays. » En lieu et place donc, la COEP préfère les consultations. Pendant ce temps, l’opposition républicaine brille par ses meetings et ses déclarations qui font peur au pouvoir.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
