Conjoncture et corruption : la grise mine des mines !

La corruption rampante et l’impunité qui l’accompagne dans la gouvernance d’Alpha Condé ne passent pas inaperçues. Aucun secteur d’activité n’échappe à ces pratiques ancrées et voulues. Le tout meublé par l’amateurisme, le copinage et le militantisme. Le résultat du passage des ministres dans les différents départements est tout aussi catastrophique.

Au niveau des mines, c’est toujours la grise mine. On est au stade de projets costaud et bidon. Le nouveau code minier voulu par Alpha Condé est loin d’être attrayant. Et Sydia Touré s’en émeut : «Après avoir lu le code minier dont le gouvernement avait pris énormément de temps à confectionner, j’avais averti que cela ne va pas fonctionner, quand vous demandez à un investisseur 35% de son argent alors qu’il travaille dur pour avoir ça, vous pensez qu’il va se précipiter pour venir investir chez vous alors que le cours du fer ne fait que s’effondrer. La première des choses qu’Alpha condé a décidé de faire quand il est arrivé au pouvoir, c’est de fermer l’unique usine d’alumine de Fria que la Guinée avait avec toutes les conséquences que vous connaissez. Comment le secteur minier va-il avoir un meilleur avenir si on pose des actes pareils ? Le gouvernent s’est trompé sur toute la ligne.»

Aujourd’hui, les investisseurs restent vraiment réticents, non seulement à cause du climat d’instabilité politique, mais aussi et surtout, à cause du manque de visibilité de la gouvernance d’Alpha Condé. A ce sérieux problème, vient s’accoler le virus Ebola. C’est donc l’immobilisme.

 Jeanne FOFANA, www.kababachir.com

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