Crise politique : le BL sur les  »incompréhensions » avec l’opposition

Il y a bel et bien des  »incompréhensions » entre la COEP et l’opposition parlementaire. C’est le Bloc libéral qui le dit et le justifie, à travers son chargé de communication. Les divergences de vues sont nées depuis la signature dite des accords du 3 juillet.

« Avec ce recule, les gens ont dit que nous avons fait preuve de claire-vaillance. Toute modestie gardée, nous avions vu ce scenario venir. Mais nous n’avions pas été écoutés. L’année dernière, au pire moment de la crise, nous avions proposé un document de 9 points, dans lequel nous avions consigné quelques pistes de solutions de sortie de crise de façon définitive. Un mémorandum qui nous avions partagé avec tous les acteurs concernés. L’idée n’a pas prospéré. Tout le monde s’est accordé à aller à des élections dans des conditions connues de tous. La fraude était organisée bien avant le jour du scrutin. Après les élections, nous avons dit que cette Assemblée qu’on est en train de mettre en place ne pouvait pas aider la démocratie. Peut-être ça allait faire l’avantage de ceux qui allaient y siéger. Parce que certains sont plus pressés à aller siéger pour des raisons personnelles que défendre réellement une ligne politique. Ce qui est contraire à la vocation du BL», explique-t-on.

Le BL dénoncera au passage ce qu’il appelle  »banditisme de Jean-Marie Doré ». Et de justifier : à cause des circonstances, des leaders se sont retrouvés dans l’opposition, mais en réalité ils n’en n’étaient pas par conviction de l’opposition. C’est ainsi que le BL s’est dit qu’il faut tirer toutes ces leçons et définir des nouvelles conditionnalités sur lesquelles nous allons travailler. » La suite on la connait. Et le BL le déplore sans cesse d’autant plus que la charte de l’opposition républicaine dont il rêvait aura fait long feu. Pourtant, « Il était question au cours d’une plénière de discuter, distribuer le document à tous les états-majors des partis politiques de l’opposition républicaine pour que chaque parti se prononce en son sein et qu’à l’occasion de la plénière, qu’on puisse l’amender et adopter la charte. A partir de ce moment, on saurait définir les règles du jeu au sein de l’opposition républicaine. Il ne servirait à rien de dire qu’on est unie au sein de l’opposition républicaine et qu’on n’est pas uni autour de quelque chose de solide. »

Jeanne FOFANA, Kabanews

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