Crise socio-politique: l’INIDH regrette les violences meurtrières

Le président de l’INIDH brise le silence sur les violences politiques soldées par des pertes en vie humaines et des dégâts matériels importants.

S’exprimant sur la crise socio-politique sur les ondes d’une radio locale, Dr Alya Diaby condamne avec la dernière énergie ces violences  appelle à la retenue.

« Nous regrettons les violences sous toutes ses formes et nous en appelons à toutes les consciences notamment, au niveau des individus, des groupes au niveau de l’Etat pour que notre pays retrouve la stabilité indispensable au progrès et au développement. », regrette-il

Mais ce n’est pas tout ! Dr Alya Diaby qui rappelle que son institution a déployé des missions à Conakry et à l’intérieur du pays pour enquêter sur ces violences, réclame justice pour ces nombreuses victimes.

« Nous regrettons qu’il ai eu mort d’hommes et nous avons demandé très explicitement à ce que les enquêtes soient menées  le plus rapidement possible, que les responsabilités soient situées mais qu’on  ne s’arrête pas là, s’il y a des sanctions, qu’elles soient effectivement administrées au vu et au su de tout le monde. », a-t-il suggéré.

Par ailleurs,  le Président de l’INIDH exprime ses inquiétudes quant à la situation socio-politique que traverse la Guinée: « Nous sentons que les droits de l’homme sont quand même violés dans notre pays, les libertés qui sont concernées quelque soit le droit à la vie, le droit à la propriété, qui sont pourtant consacrés à la Constitution. Donc nous demandons tout le monde à la retenue. »

Selon Aly Diaby, depuis 2015, l’INIDH n’est pas doté des moyens lui permettant de d’assumer correctement ses fonctions.

On compte 98 victimes des manifestations politiques et 12 policiers et gendarmes tués à Conakry depuis l’accession du Président Alpha Condé au pouvoir en 2010.

Alfred Bangoura, www.kababachir.com

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