Critiqué par sa population le préfet de Lelouma, charge le gouverneur de Labé

Il y a une semaine les populations de la préfecture de Lelouma  située à environ 60 kilomètres du chef-lieu de la région administrative de Labé,  avaient extériorisé leur colère contre  leur préfet Samba Heri Camara.

 Le préfet désavoué  aurait  reproché, selon  plusieurs sources ,  le gouverneur de région Sadou Keita  de manœuvrer  pour le déstabiliser ; après que ce dernier aurait empoché  un pot de vin jaillissant des ressortissants  de ladite préfecture.

Selon le préfet décrié, le gouverneur tiendrait opiniâtrement  à son départ à la tête de Lelouma érigée en préfecture dans les années 70 ou tout manque. Les recettes utilisées à des fins électoralistes, une justice de paix aux ordres, la culture de mandendjallon comme arme de gestion, le sectarisme le vrai visage d’un responsable atypique qui a refusait dans le passé de se plier au décret du Président de la République  qui l’avait remplacé par Ouremba Traoré un cadre du gouvernorat de Labé.

Il avait tenu comme argument pour se maintenir  en étant l’un des premiers militants du RPG dans cette contrée.

L’on se demande qui gouverne le pays si les administrateurs territoriaux refusent de se courber aux « ukases » prises par leur Premier responsable ?

 À part le gouverneur, le plus sûr de lui aurait mis la CMIS (compagnie de mobile d’intervention et de sécurité) de Labé dans ses bottes , qui selon lui à son tour aurait reçu  plus de 20 000 000 GNF pour l’envoyer avec eux à la fin de la manifestation du 24 novembre  dernier.

Puis, certains « propagandistes » caciques du RPG arc-en-ciel à la base commenceraient à le (Samba Heri) soutenir et prendre une certaine position vis-à-vis du gouverneur de région.

Selon des sources concordantes Sadou Keita aurait mentionné mainte fois dans ses rapports le feu qui couvait sous la cendre à Lelouma. À qui la faute ? Personne ne peut dire que notre ministre de l’administration du Territoire Alhassane Condé ne serait pas responsable de l’aggravation de la haine, ou des voisins se regardent en chien de faïence.

Contraint de rester à Labé ville en attendant la venue d’une délégation ministérielle  devant jouer à la médiation, le Heri se cache pour aller à Lelouma. Sachant l’ire de la population qui prévalait  le gouverneur l’aurait sommé  de se retourner.   Les dernières manifestations ont fait 40 blessés dont neuf dans les rangs des forces de l’ordre.

Selon beaucoup d’observateurs avertis   la seule solution admissible est d’écarter Samba Heri à la tête de cette préfecture.

Sally Bilaly Sow, correspondant www.kababachir.com à Labé

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