Dans le souci d’électrifier les villes de l’intérieur du pays, le président de la République, Pr. Alpha Condé a doté des lampadaires toutes les préfectures des quatre (4) Régions Naturelles (RN) que compte la République de Guinée.
Par manque d’entretien, plusieurs de ces lampadaires sont aux arrêts depuis des mois, au niveau de la Commune Urbaine (CU) de la préfecture de Dabola qui pourtant, a bénéficié du Gouvernement de la 3ème République, de cent quinze (115) dispositifs d’éclairage public.
Pour le moment, aucune réaction de la part des autorités locales. Or, ces lampadaires jouent un rôle capital dans la vie des communautés
villageoises en termes de lutte contre le banditisme et les vols nocturnes, surtout, en cette période hivernale.
Un tour suffit à travers la ville de Dabola pour s’enquérir des tristes réalités. Tant de coins et recoins jugés risqués, sont replongés dans une obscurité indescriptible.
Après l’implantation de ces lampadaires, les enfants s’amusaient jusque tard la nuit. Hélas ! La panne prématurée des appareils dont il est question, les a amenés à se contenir avec leur peine.
En tout cas, le moment est opportun pour restaurer ces lampadaires qui dit-on, font partie des acquis du ‘’CHANGEMENT’’ prôné par le Chef de l’Etat, Pr. Alpha Condé.
Bref, il y a des années que des anciens lampadaires sont également au point mort à travers la Commune Urbaine (CU) de la préfecture de
Dabola. Ce, au vu et au su des responsables locaux. Est-ce un manque des moyens financiers ou de la volonté ?
Nous y reviendrons…

La Guinée comptait en 2013, 11,7 millions d’habitants (banque mondiale) avec un PIB par habitant de 588 $ (FMI). La balance commerciale de la Guinée est déficitaire (-900 M$ OMC) alors que le taux de croissance était de 2,5 %. La Guinée occupe la 178e place sur 187 avec une espérance de vie par habitant de 54 ans et un taux d’alphabétisation de 41 % (PNUD). Les principaux fournisseurs de la Guinée sont la Chine, les Pays Bas, les États-Unis et la France alors que ses principaux clients sont l’Espagne, l’Irlande et l’Inde.
Les indicateurs économiques et sociaux de la Guinée sont en total contraste avec les richesses naturelles dont dispose le pays. En effet, la Guinée possède des richesses hydrographiques immenses (château d’eau de l’Afrique), un énorme potentiel minier (le tiers des réserves mondiales de bauxite, minerai destiné à fabriquer l’aluminium, or, diamant, manganèse, zinc, cobalt, nickel, uranium).
Des richesses largement sous-exploitées
Néanmoins, l’ensemble des ces richesses sont largement sous-exploitées. Ainsi, la Guinée n’est que le cinquième producteur mondial de bauxite alors que son sous-sol renferme, selon plusieurs sources, 25 milliards de tonnes des réserves mondiales. L’exploitation des mines de bauxite représente 80 % des échanges commerciaux de la Guinée avec des recettes assez faibles pour l’État, sachant que ce secteur est entièrement concédé au secteur privé international. Les groupes d’aluminium mondiaux mais aussi sud-africains, chinois et iraniens tirent profit d’une ressource en abondance avec une présence de plus en plus renforcée de groupes chinois.