Le chef de file de l’opposition guinéenne était à d’Abidjan où il assisté le 25 avril, à l’investiture du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, candidat à sa succession. Seulement, les deux hommes n’ont pu se voir, à cause du calendrier chargé d’ADO.
Des mauvaises langues racontaient que Dalein et Sydia s’étaient fait remonter les bretelles à Abidjan afin qu’ils renoncent aux manifs politiques. Ce qui s’est révélé absolument inexact. Selon le président de l’UFDG, « Le président ivoirien n’a pas pu me recevoir car il a dû partir à Lomé [dans le cadre des résultats de l’élection présidentielle contestés par l’opposition]. » Il a quand même évoqué « l’inquiétante situation sociopolitique que traverse la Guinée avec les proches collaborateurs d’Alassane Ouattara. »
Et de reconnaître que la situation politique guinéenne est préoccupante au niveau national et les conséquences de cette crise politique peuvent être régionales. Dans une interview accordée au journal Le Monde, Dalein Diallo estime que les pays voisins sont bien conscients de la crise et du refus du dialogue avec le pouvoir d’Alpha Condé. Et pourtant, « Alpha Condé doit revenir à la raison », s’enquit Dalein.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com