Le gouvernement a cédé depuis peu, au chantage, en octroyant des périmètres de la partie nord-ouest du pays à ces Russes insoucieux, RusAl. Mais on ne sait vraiment pas quand et comment ces Russes qui ont abandonné la raffinerie de Fria pourront réussir à réaliser ce projet gigantesque.
En effet, la capacité d’énergie que demande ce projet intégré est telle que Dian-Dian est loin d’être pour demain. Même si, pour des besoins de la cause, le complexe de Kaléta-Souapitti, d’une capacité estimée de 975 MW est sans cesse évoqué. Il reste que cette source d’énergie est en phase de construction. Ce projet intégré de Dian-Dian, dans le Nord-Ouest de la Guinée fait toujours parler de lui. Sous le long règne de Lansana Conté, c’était presque devenu un cliché. Alpha Condé et son changement prôné remet çà avec les mêmes Russes.
Des Russes qui ont déjà jeté en pâture près de trois mille travailleurs qui exerçaient à la raffinerie de Fria. Ce projet intégré s’il est bien exécuté devrait consister notamment à regrouper sur le même site l’exploitation de la bauxite, la transformation de celle-ci en alumine, puis en aluminium. Le tout avec environ 570 Mt de réserves exploitables et une qualité de bauxite estimée à 49% d’alumine.
De l’avis de nombreux Guinéens connaissant les pratiques russes, ce projet ne verra jamais jour sous le magister de nos camarades popov. Mauvaise foi aidant, RusAl ne fait que du chantage afin de redémarrer l’usine de Fria et sauver ce qui pourrait l’être.
Jeanne FOFANA, Kabanews