DNRS : quand le frère de Diané de la présidence terrorise les travailleurs

La gestion autarcique des dossiers sensibles, la ségrégation des cadres compétents, l’isolement de la direction, l’ethnocentrisme cruel cultivé par le directeur et le manque de volonté à cause du comportement du directeur sont les maux qui rongent actuellement la direction nationale de la recherche scientifique et de l’innovation technologique.

Mohamed Salou Diané, le directeur actuel de la boîte a été envoyé deux fois à la retraite. Avec l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir et la présence de son jeune frère Mohamed Diané comme directeur de cabinet à la présidence de la République, Salou Diané a été repêché pour être nommé Directeur national de la recherche scientifique.

C’est mal connaître le vieux Diané qui a dès sa nomination a commencé de démotiver les travailleurs. Sa stratégie ? Limoger les cadres compétents et placer ceux avec qui il est de la même ethnie.

Le cas le plus récent est la nomination d’Aboubacar Condé comme chef de la division coopération. « Aboubacar Condé ne peut même pas répondre une lettre administrative, il est d’une incompétence notoire, » nous confie nos sources.

Autres stratégie du directeur, fort de son jeune frère qui est à la présidence, il a monopolisé tout dans cette boîte. Il a la main mise sur tous les courriers, c’est lui qui signe tout. Il a codé l’ordinateur du secrétariat qui fait que Mme Camara, Joséphine Bangoura, chef de pool du secrétait ne travaille plus.

« Il a même fermé le bureau de cette dernière et gardé les clés. Seul lui le directeur est apte à ouvrir l’ordinateur du secrétariat. Il a démotivé tous les travailleurs. Actuellement, son adjoint n’est au courant de rien dans cette direction. Quand il effectue les missions, ile ne rend compte à personne.

En allant en mission, il ferme le bureau et ne dis même pas au revoir à ses proches. Il monte seul le budget ainsi que son exécution, » selon nos sources d’informations basées au ministère de l’Enseignement Supérieur. Pire !

M. Salou Diané va jusqu’à gifler ses proches. Récemment, il a giflé Gna Klotaire Maomy du Centre de Recherche Scientifique de Conakry Rogbané(CERESCOR). Parce que ce dernier lui aurait suggère de passer par les courriers officiels pour prendre certaines décisions.

Comme conséquence de ces comportements, aujourd’hui, le service est paralysé. Son mal gouvernance a récemment fait perdre à la Guinée au mois de février une rencontre avec IRD français.

Actuellement, tous les directeurs des différents centres de recherche évitent de tisser des relations avec lui.

La direction a perdu ses privilèges et sa crédibilité. Dans ces deux dernières années, seul lui fait tout, son adjoint qui est dans cette boîte depuis 1993 n’est au courant de rien.

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