La ministre des sports, dans le cadre d’un article de presse intitulé ‘’Les petites affaires de Domani Doré’’ était accusée, outre les sur facturations et le peu d’égard à l’endroit des confrères de la RTG, d’avoir voyagé son petit chiot pour lequel elle aurait naturellement payé les frais de voyage requis. Or, pour elle, les auteurs d’une telle accusation s’apparentent à des scénaristes d’un film monté de toutes pièces. Par ailleurs, elle s’étonne de l’ampleur consacrée à ce film, pendant que le pays a, selon elle, d’autres défis à relever.
Pour réfuter cette autre allégation, Domani Doré préfère faire appel à la dérision : « Il faut être vraiment dans un film de science-fiction, pour apprendre qu’un chien peut voyager en cabine, j’attends une invitation à l’avant-première de ce film-là. Parce que là, je tombe des nues (…) j’attends vraiment que ceux qui m’ont mis actrice de ce film de science-fiction puissent sortir les images en avant-première, je tiens vraiment à ça ».
Assumant volontiers son penchant pour les animaux, elle pense tout de même que la Guinée « a besoin qu’on discute des problèmes sérieux. La question de mes chiens, même si j’avais dix chiens chez moi ou que je voyage avec des chiens, je pense que pour construire une démocratie, on n’a pas besoin de savoir quel est le ministre qui se promène avec un chien. Il faut être de classe moyenne pour penser ainsi. Être de la classe moyenne, c’est de n’avoir jamais la possibilité de monter dans un avion. Pour ceux qui sont montés dans un avion, je ne pense pas qu’on se promène là-bas avec des chiens ».
En parlant de ‘’classe moyenne’’, la ministre semble pensé à ‘’niveau moyen’’
Anna Diakité, www.kababachir.com