DOUANE NATIONALE : Cinq faussaires mis aux arrêts

Le directeur général de la Douane nationale, a animé ce lundi 15 septembre un point de presse au cours duquel il a annoncé le démantèlement d’un réseau de faussaires qui opérait au sein et dans les alentours des circuits officiels de la douane nationale. Le réseau en question composé d’un douanier et de quatre transitaires, falsifiait un certain nombre de documents, en vue de sortir des véhicules d’occasion du port autonome de Conakry.

Si la découverte de ce réseau est la conséquence logique d’un processus de modernisation des pratiques administratives et financières au sein de l’institution de la douane guinéenne, elle est tout de même intervenue de manière relativement hasardeuse. En effet, selon le directeur général des douanes nationales, colonel Toumani Sangaré, c’est la semaine dernière que « la douane guinéenne a constaté que des faux reçus bancaires circulaient dans le circuit de dédouanement des véhicules d’occasion ». Le réseau a été mis à nues suite à un rapprochement ordinaire entre les relevés du compte du receveur spécial des douanes, au niveau de la BCRG et ceux de la direction des recettes. Au cours de ce rapprochement, on s’est rendu compte que quelques relevés de la direction des recettes n’étaient répertoriés au niveau de la BCRG.

Suite aux enquêtes menées après cette découverte, l’existence d’un réseau bien organisé a été mise en évidence. Selon le colonel Toumani Sangaré, la personnalité dont la responsabilité a été mise en cause, c’est un douanier travaillant au niveau des quittances. Poursuivant, il a décrit le mode opérateur des acteurs du réseau : « Lorsque le bulletin est émis, ils le prennent puis vont faire de faux reçus qu’ils viennent tirer conformément à ces faux reçus avant que l’intéressé ne parte sortir le véhicule ». Estimant que les agissements du réseau remontent à la mi-juillet passé, le directeur général de la douane, bien que ne sachant pas encore à combien s’élève le manque à gagner causé par ce réseau, promet tout de même que les responsables feront face à la loi.

Anna Diakité, Kabanews

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