Drames, sinistres, massacres : le gouvernement ne sait pas anticiper !

Il doit être maintenant question d’apprendre au gouvernement comment faire de l’anticipation, pour limiter les dégâts, réduire les larmes des Guinéens, etc. Trop de morts, trop de complaisance, trop de laisser aller, trop de mesures non encore appliquées. C’est vraiment trop, pour dire tout net.

Saoro, N’zérékoré, Mamou, Lélouma, Pita, Siguiri, etc. des frictions intercommunautaires ou inter politique planifiées et voulues. Les morts se comptent à des vingtaines. Le gouvernement sort de son mutisme, condamne et brandit la justice. Rogbane, des jeunes meurent par bousculade, faute d’espace publics et on ramasse le menu fretin pour le jeter en prison. Des accidents graves de la circulation ont eu lieu, notamment à Dabondy, le chef de l’Etat se prononce et menace. Rien ! On tue des Guinéens à longueur des journées. Aucune voie de recours. On est laissés pour des comptes. Le gouvernement ne sait pas anticiper. Et le dernier accident meurtrier qui vient de se produire à Antag en est une parfaite illustration. On parle de défaillance technique du système de freinage qui a causé un carnage : une dizaine de morts, en attendant.

En Guinée, point de visites techniques pour les véhicules. Aucune structure de l’Etat ou du privé n’est fonctionnelle. Ceux qui ont voulu le créer ont été étouffés. Pour des raisons subjectives. Tout ce qui est vieillerie européenne tombent à Conakry. Epaves et autres envahissent la capitale guinéenne. Elles meublent les chaussées déjà rétrécies et les routes cabossées. Des camions remorques de plus de 20 ans roulent à Conakry. Les policiers de la routière, se soucient comment extorquer mille francs guinéens aux conducteurs, au lieu de penser un peu à la sécurité des usagers de la route. L’Etat voit cette attitude, mais ne dit rien. Les vieux engins tuent et endeuillent des familles. A la tête d’une délégation, le Premier ministre et autres se rendent à la maison mortuaire, à la morgue, etc. avec des enveloppes dites symboliques. Des enveloppes de la honte. Qu’on apprenne à anticiper les drames en Guinée. Sinon, autant foutre le camp !

Qu’on arrête un peu.

Jeanne FOFANA, www.kababachir.com

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