Les conséquences de la fièvre hémorragique à virus Ebola se font sentir dans tous les secteurs sociaux. Les producteurs de pommes de terre enregistrent d’énormes pertes depuis que l’épidémie s’est déclarée. D’où l’inquiétude du président de la confédération nationale des paysans de Guinée. « On est vraiment affecté, car ça ne marche pas. Les produits agricoles pourrissent. Ça ne marche pas aussi dans la mesure où les opérateurs miniers sont partis de la Guinée à cause d’Ebola. Alors que les frontières restent fermées. Certains laissent pourrir leurs pommes de terre. En conséquence les prix ont chuté », explique Moussa Para DIALLO, contacté par une radio privée de Conakry.
Et, selon le président de la confédération des paysans, il n’ya pas que la mévente qui fatigue les producteurs. A côté de cela, un autre phénomène vient enfoncer le clou: « Récemment nous avons eu un autre problème. Il y a eu des chenilles qui sont venus attaquer les champs. Mais Dieu merci, le gouvernement nous a aidé à y faire face. Mais j’avoue que c’est très préoccupant pour quelqu’un qui vit de l’agriculture en Guinée aujourd’hui », a-t-il ajouté.
A rappeler que depuis la fermeture des frontières, notamment par le Sénégal, pays de prédilection des exportateurs, d’importantes quantités de pommes de terre ont pourri à Conakry et à l’intérieur du pays, faute de moyens de conservation.
Oumar Rafiou Diallo, www.kababachir.com
