Ebola en Guinée : 8 cas confirmés sur 16 hospitalisations

 Alors qu’au Libéria l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré samedi la fin de l’épidémie, la fièvre hémorragique à virus Ebola continue à endeuiller les populations guinéennes.

Selon les derniers chiffres publiés par la Coordination nationale de lutte contre Ebola, à la date du 07 Mai 2015 à 18 heures, la Guinée a enregistré un total cumulé de 3597 cas avec 2387 décès (soit 66.3%) répartis comme suit :

– Cas confirmés : 3170 dont 1972 décès,
– Cas probables : 415 dont 415 décès,
– Cas suspects : 12.

Au total 1202 personnes confirmées sont sorties guéries des centres de traitement (37.9%), soit une augmentation de 17 malades guéris par rapport à la semaine dernière.

Dans la journée du 07 Mai 2015 à 18h, le nombre de cas hospitalisés dans les différents centres de traitement du pays est réparti comme suit :

  • CTE de Coyah : 01 cas confirmé ;
    • CTE de Kindia : 02 cas dont 01 confirmé et 01 suspect ;
    • CTE de Forécariah : 09 cas dont 05 confirmés et 04 suspects ;
    • CTE de Conakry : 04 cas dont 01 confirmé et 03 suspects ;

Quant aux CTE de Guéckédou, de Beyla, de Macenta, de N’Zérékoré, CTS de Conakry et les CDT de Siguiri et de Kérouané, il n’existe aucun malade hospitalisé dans ces centres à ce jour.

Ce qui fait un total de 16 cas dont 08 confirmés et 08 suspects dans les centres de traitement du pays.

S’exprimant sur RFI, le docteur Elhadj Ibrahim Bah, du Centre hospitalier Donka à Conakry, a estimé que les campagnes de sensibilisation ont payé : « Il y a eu Ebola ça suffit, il y a eu des journées de confinement. Si on maintient le cap tel qu’il est actuellement, on peut être à l’abri d’une nouvelle flambée. Grâce au travail de sensibilisation sur le terrain, nous rencontrons moins de résistance et plus de compréhension. » s’est il réjoui.

Bien qu’on est loin de déclarer encore la fin de l’épidémie en Guinée, mais cette baisse significative est encourageante dans la lutte contre la maladie. Mais ces efforts doivent être renforcés pour pouvoir bouter le virus hors du territoire national.

Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com

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