Onze mois après le début de la maladie, le nombre de victimes de la fièvre hémorragique à virus Ebola ne cesse de croitre en Guinée et ce, malgré les mesures de riposte engagées par le gouvernement et ses partenaires techniques.

Depuis l’apparition du virus en Guinée en janvier, jusqu’à la date du 20 Novembre 2014,  la Guinée a enregistré 2077 cas dont 1233 de décès. C’est du moins l’annonce faite par la Coordination nationale de lutte contre Ebola, à la faveur de la conférence de presse hebdomadaire tenue samedi à la Maison commune des journalistes à Coléah.

Avec ces nouveaux chiffres, le nombre de  cas confirmés s’élève à  1791 dont 1023 décès soit 57%. A ce jour, 122 malades sont hospitalisés dans les différents centres de traitement, 74 cas au centre de traitement de Guékédou, 19 au CTE de Macenta et 29 cas CTE de Conakry.

De même, 646 personnes sont sorties guéries des centres de traitement, soit 36% à ce jour, précise le Dr Marck Kinzer de CDC Atlanta.

Cette semaine, « Aucune préfecture de la Guinée n’a été nouvellement touchée et aucune autre préfecture calme n’est redevenue active », ajoute Marck Kenzer de CDC Atlanta.

En plus, 7 préfectures antérieurement touchées (Boké, Pita, Dalaba, Dinguiraye, Dabola, Yomou et Télimélé) n’ont pas notifié de cas depuis 42 jours.

Si l’on se félicite de l’accalmie observée dans certaines zones touchées par l’épidémie, le Coordinateur national de riposte à Ebola, Dr Sakoba Keïta, exprime toutefois des inquiétudes sur la gestion des contacts, dont certains échappent le contrôle des équipes de surveillance épidémiologique : « Les contacts sont suivis à 97 %. Les 3% nous échappent. Nous sommes en train d’étudier les possibilités de géo localiser les contacts qui se cachent de nous   », a-t-il promis.

Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com