Les classes n’ouvrent pas encore. Le report est décalé à cause d’Ebola. Mais jusqu’à quand ? Bientôt nous dit-on. Au niveau de l’Education nationale, on peaufine des stratégies en vue d’une rentrée scolaire et universitaire sans encombre, c’est-à-dire sans risque de propagation du virus d’Ebola. C’est ainsi qu’une rencontre a eu lieu récemment à Conakry entre les départements des Finances, de la Décentralisation, de l’Education et les partenaires.
Pour donc une année scolaire et universitaire sans Ebola, on multiplie les démarches surtout que selon, Dr Sakoba Keita, jusqu’à la date du 23 septembre, toutes formes confondues, la Guinée a enregistré 1074 cas dont 876 cas confirmés et près de 481 décès. C’est pourquoi, « A l’analyse de ce chiffre, nous avons constaté que le tiers de ce chiffre constitue les jeunes de moins de 29 ans. Donc ce qui veut dire que la cible de votre formation est la bien venue surtout qu’elle vise cette jeunesse » Une bien belle raison donc d’avoir des cheveux blancs au niveau de l’enseignement supérieur. Selon le ministre Bailo Teliwel Diallo, « Si parmi 19 mille étudiants, à part l’encadrement, chacun d’eux doit se laver les mains 3 ou 4 fois par jour, de combien de litres d’eau javellisée, de plaquettes de savons auront-nous besoin par jour et ceux au moins une année ? » Apparemment, il n y a pas grand soucis à s’en faire, car, de l’avis du ministre des Finances, « ce plan de riposte proposé par le système éducatif va être accompagné par nos partenaires techniques et financiers, mais l’ensemble du reste des besoins sera financé par le gouvernement dans les meilleurs délais.»
Comme quoi, la rentrée pourrait être sans délai. En tout cas, parents d’élèves et encadreurs s’activent pour mettre la dernière main sur l’ouverture.
Jeanne FOFANA, Kabanews