Parti de la Guinée en début d’année 2014, le virus Ebola a tué près de 5 000 personnes dans le monde, a estimé l’Organisation mondiale de la santé, dans son dernier bilan.
Près de 5 000 personnes sont mortes après avoir contracté le virus de la fièvre hémorragique Ebola, annonce l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son dernier bilan, ajoutant que son estimation du nombre de victimes pourrait en fait être trois fois supérieure et atteindre près de 15 000 morts. Le Liberia demeure le pays plus affecté par l’épidémie.
L’OMS précise qu’à la date du 19 octobre, 9 936 personnes ont été contaminées et 4 877 sont décédées, principalement au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, pays les plus touchés par la maladie.
Mais l’organisation humanitaire juge que les cas réels de contamination sont bien plus nombreux que ceux effectivement recensés. Ce facteur multiplicateur est de 1,5 en Guinée, 2 en Sierra Leone et 2,5 au Liberia, avec un taux de mortalité de 70 % en cas de contamination.
Le Liberia est le pays le plus affecté par la maladie avec 4 665 cas recensés et 2 705 morts, suivi par la Sierra Leone, 3 706 cas et 1 259 décès et la Guinée, berceau de l’épidémie, 1 540 cas et 904 morts.
Toutefois, l’OMS ajoute que les institutions médicales manquent cruellement de lits pour accueillir les malades dans ces pays et que l’aide sanitaire internationale demeure insuffisante.
Mercredi, 83 médecins Cubains sur les 165 experts de santé déployés en Afrique sont arrivés à Conakry dans le cadre d’une assistance humaine.
Selon notre source, ce dispositif atteindra à terme 461 personnes sur le terrain, soit le contingent médical le plus important fourni par un Etat pour combattre Ebola en Afrique de l’Ouest.