La tenue des élections communales et communautaires ne semble pas préoccuper le pouvoir bien malmené à la sortie des législatives passées. L’opposition pour sa part, voit là-dans, une vilaine manœuvre. Il y a quelques mois, Aboubacar Sylla, président de l’UFC, député à l’Assemblée nationale et porte-parole de l’opposition républicaine exprimait toute son inquiétude quant à la tenue de ces autres joutes électorales.
Selon lui, le pouvoir n’est pas du tout pressé car il veut maintenir la cohue, surtout que les structures à la base sont toutes à la solde du parti au pouvoir. Mieux, elles ont joué un grand rôle dans le bourrage des urnes. Cette sortie n’a nullement émue le pouvoir. De longs mois après, rien. L’opposition passe à la vitesse supérieure pour miser, sans consulter sur le premier trimestre 2015. Etant entendu, que la date du 31 mars pour la tenue des communales n’aura pas été tenue d’autant plus que la loi des Finances 2014 n’a pas prévu d’une façon transparente et concertée de budget pour les élections communales et communautaires.
Le porte-parole de l’opposition républicaine ne désespère pas pour autant car, « Il faut une loi des finances rectificatives et cela va prendre du temps. Nous allons mettre en place une structure pour discuter de l’organisation des communales avec le gouvernement. Si ça ne marche pas, nous reprendrons la rue. »
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com
