En savoir plus… Labé : des orphelins menacés d’expulsion dans leur maison familiale

Les conflits domaniaux sont toujours d’actualité dans la commune urbaine de Labé. À Paraya dans le quartier Dow Saré, une famille s’est dit être menacée d’expulsion dans une maison construite par leur feu père.
Baba Fofana explique la genèse du conflit, « c’est mon oncle qui est venu nous dire qu’il veut bailler la concession de mon père. Je lui ai dit s’il veut faire un bail, il n’a qu’à le faire chez lui. C’est en ce temps qu’il est parti voir le chef de la sureté et ses agents pour nous envoyer dans leurs locaux ».
Poursuivant son intervention, il déplore l’attitude des forces de l’ordre «
Ils ont pris aussi mes jeunes sœurs sous l’ordre de mon oncle Fofana pour les envoyer à la maison centrale. Actuellement nous sommes dans cette situation, nous n’avons pas où aller parce que c’est dans cette concession que notre papa nous a laissé ».
« Nous demandons les sages de Labé, aux autorités de nous aider, car nous n’avons pas où aller et mon oncle Elhadj veut nous fatiguer et nous retirer la concession de notre papa » a-t-il lancé.
Le principal accusé nie catégoriquement ces accusations. Selon Elhadj Baba galle Fofana le contrat de bail a été ficelé en commun n’accord avec les membres de la famille.

Il donne sa version des faits « cette parcelle a été acheté par mon père qui a laissé quatre garçons et une fille, je suis le seul survivant. Cet héritage, c’est pour nous les enfants. Depuis 2008, on cherche à bailler la concession, je leur ai demandé de trouver des amateurs, c’est pour leur grand-père, leur père à droit. Ça va être à part égale. Dans l’argent, nous allons partir à la périphérie de la ville pour acheter un terrain à un moindre coût. De mes propres recherches, j’ai augmenté 34 000 000 Gnf sur leur argent, j’ai payé leur concession à 150 000 000 Gnf et j’ai rénové à plus de 25 000 000 Gnf. Ils ont déménagé et après ils reviennent me dire non ! Tonton, nous avons appris que vous avez baillé à plus que ce que vous nous avez présenté ».
« Ils m’ont convoqué chez le chef du quartier. Baba dit, il faut que je la paie un véhicule, les filles disent de les aider à avoir un fond commercial. C’est en ce temps que j’ai porté plainte. Parce qu’il ne peut pas m’engager à faire un bail les papiers sont là et ils ont signé » a-t-il laissé entendre.

Sally Bilaly Sow, correspondant Kabanews à Labé

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