ENAM : corrompre pour être dans l’effectif !

Le mauvais traitement des fonctionnaires de l’Etat accroit considérablement la corruption rampante dans l’administration publique. C’est une réalité qui crève les yeux. Aucun secteur n’échappe à cette pratique de corruption. L’Education rafle quand même la mise. Ce secteur est truffé de corruption et de corrupteurs.

 L’ENAM (Ecole nationale des arts et métiers) ne saurait déroger à la règle. Là, selon des informations proches de l’établissement, la devise est connue : corrompre pour faire partie de l’effectif. Dans cette pratique, des encadreurs qui exercent à l’ENAM se muent en démarcheurs, auprès des parents d’élèves ou d’autres particuliers. Souvent à prix coûtants variant entre 4 à 5 millions GNF payés par tranche ou en intégralité. Il y en a aussi qui paient moins que çà : 3 millions GNF, c’est selon les démarcheurs. Alhassane Sylla qui en est l’un des responsables de l’établissement, ces pratiques de corruption ne sont plus de mises à l’ENAM. Il explique que la période moderne de l’inscription n’a une seule et unique porte d’entrée : le conseil à l’orientation. A son avis, seul ce conseil dispose des documents idoines qui permettent d’identifier l’admis, de l’inscrire et de le faire rentrer dans le réseau de formation interne de l’ENAM.

Jeanne FOFANA, www.kababachir.com

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