Les impairs de Chicago reviennent encore et toujours. Cette fois-ci c’est un député qui tente des envolées lexicales pour étayer la bourde du président de l’UFDG. Qualifiant de bidon ces « choux gras » du camp d’en face, l’honorable Ben Keita magnifie tout d’abord Dalein Diallo, « un homme soucieux de la paix sociale dans ce pays » Le député rappelle que le candidat malheureux de la présidentielle « a demandé à tous ses militants d’accepter car la victoire n’est que reportée.
S’il avait dit ce jour-là qu’il n’acceptait pas la Guinée serait à feu et à sang. Ce n’est pas un homme belliqueux. Ça ne veut pas dire qu’il va se laisser marcher sur les pieds. » De l’avis du député, au regard de cette posture, il est bien incompréhensible que le président de l’UFDG déclare la guerre en Guinée. « Donc, qu’on dise qu’il a déclaré en langue vernaculaire moi je ne suis pas peulh. Mais je sais en Peulh et en Malinké, par exemple, entre un époux et son épouse quand il y a des disputes en Peulh ont dit “guéré” ou on dit “onon kadi hidhon hidhi guéré” (vous aussi vous aimez la guerre). Donc ça dépend dans le contexte auquel on le met. En Malinké on dit “kélè”, quand un homme et sa femme se disputent on dit “abara kélé”. Quand il y a la guerre on dit “kélé, quand il y a la dispute on dit aussi “kélé”. Ça dépend du contexte on l’a dit », explique Ben Keita.
Le leader du PEDN est du même avis, lorsqu’il a analysé le discours-polémique. Lansana Kouyaté a quand même rappelé que « la République se définit par un pays, une Nation et non par une alliance des régions. »
Jeanne FOFANA, Kabanews
