Evaluation trimestrielle : le Pré-universitaire en queue de peloton !

Bon dernier. C’est le classement actuel du Pré-universitaire, suite à l’évaluation trimestrielle effectuée par la Primature. Le Département s’étonne de ce classement d’autant plus que, rapporte un cadre dudit ministère, « dans toutes les évaluations antérieures, depuis près de deux années, notre département a toujours été reconnu pour ses bonnes performances. Et cela est lié au travail que nous effectuons ici dans le sens de la mise en œuvre des différentes missions qui ont été assignées au ministère et grâce à la mobilisation de tous les partenaires autour des questions de l’éducation. »

Et ce cadre d’ajouter : « Cette dernière évaluation dont il est question, c’est celle du troisième trimestre. Nous avons comme auparavant fourni à temps tous les documents d’évaluation à la commission. Mais, il s’est trouvé qu’à la dernière minute, nous nous sommes vu confronter à deux contraintes majeures qui nous ont empêché de procéder, à la date indiquée, à la présentation des documents devant la commission. Ces deux raisons étaient liées au fait que tous les principaux cadres du ministère devaient représenter le département à l’Assemblée nationale pour le compte de la loi rectificative des finances. »

Selon toute vraisemblance, le Pré-universitaire accuse Ebola pour se trouver une certaine excuse. « Nous étions préoccupés par la mise en œuvre du dispositif de riposte à Ebola pour que nous puissions ouvrir les écoles dans des meilleures conditions. Aujourd’hui, cela n’est un secret pour personne que cette épidémie a beaucoup

impacté le déroulement normal de l’année scolaire 2013-2014. Ce sont ces raisons qui ont fait que les cadres du département de l’Enseignement Pré-Universitaire n’ont pas pu être présents à la date indiquée pour cette présentation de notre rapport d’évaluation qui, il faut le préciser, était parvenu à la commission. »

Même en queue de peloton, le Pré-universitaire ne devrait pas figurer, car, de longs mois après les fraudes massives, nul ne sait où sont passés les auteurs et commanditaires de cette ‘’honte nationale’’ qui compromet à jamais la formation et l’image de la Guinée.

Jeanne Fofana, www.kababachir.com

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