Alors que les grévistes s’apprêtaient à décamper de la devanture du Palais du peuple, Sidya Touré, président de l’UFR s’est rendu sur les lieux pour apporter son soutien.
« Je suis venu apporter mon soutien à ce mouvement. Nous avons fait appel à l’Etat depuis le début de cette affaire afin de trouver une solution. J’étais un des premiers leaders à dire que la solution qu’on avait trouvé pour régler un problème qui est drame, c’est-à-dire la mort de ceux qui sont venus faire la sensibilisation, n’était pas la bonne », dira le leader politique.
Avant de rappeler : « En matière pénale, la punition ne peut pas être collective. Quand il y a un mort à Conakry, on ne vient pas ramasser tous les habitants du quartier ? Le rôle de l’Etat, c’est de faire parler la justice, la gendarmerie pour arrêter les responsables de ces crimes. Ce sont 50, 100, 200 peut être, mais 5000 personnes ne peuvent pas êtres sanctionnées, renvoyées de leurs maisons par ce que on n’a pas réussi à mettre sur place un système pour retrouver les coupables. J’estime que les villageois de cette sous-préfecture sont en train de payer trop cher. Il faut faire revenir les gens chez eux et que les enquêtes reprennent. »
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com