Le ministre guinéen du Commerce a confirmé samedi la saisie de 11 mille litres du carburant, soit l’équivalent d’un cinterne, à la frontière guinéo-sierra léonaise, par les services de douane de la préfecture.
C’est à Farmoriah, que cette quantité de carburant en provenance de la Sierra Léone, a été saisie par les services de douane.
« C’est des gens qui contournent le cordon douanier, c’est des fraudeurs et cette pratique est condamnée par la réglementation en vigueur. C’est après la saisie que j’ai été informé. Les produits ont traversé les frontières. C’est sur le territoire guinéen à Faramoryah que la douane de Forécariah a pu les saisir. Immédiatement après, le Directeur Général des services des douanes m’a informé » a expliqué le ministre Yombouno.
Devant une conjoncture économique difficile, beaucoup de guinéens se livrent à la vente illicite du carburant qu’ils importent à partir des pays voisins, notamment la Sierra Léone et le Libéria, où le prix du litre est moins cher qu’en Guinée (l’équivalent de 6000 FG et 7 000 FG).
Selon Marc Yombouno, cette pratique illégale devenue monnaie courante dans notre pays, porte un coût dur à l’économie nationale.
Aux dernières nouvelles, 5 présumés fraudeurs ont été arrêtés par les services de sécurité, tous des guinéens, qui devront s’expliquer devant la justice dans les jours à venir, a laissé entendre le ministre Yombouno.
Comme on le voit, malgré la réduction du prix du baril du pétrole au marché mondial, qui est en dessous de 50 dollars, la réduction du prix du carburant est insignifiante en Guinée par rapport aux autres pays de la sous région.
Une situation qui favorise la spéculation du produit, dont certains citoyens en profitent pour réaliser des gros bénéfices.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com
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